Il est nécessaire de faire vos recherches et d’éviter les achats compulsifs de cryptomonnaies et NFTs (plus de détails au dernier chapitre – S’impliquer dans le processus d’achat).

/!\ ATTENTION /!\: Le DYOR (Do Your Own Research – Faites vos propres recherches) n’empêche pas d’être exposé à des biais psychologiques.

Quand on creuse un projet, on va notamment se pencher sur ses fondateurs, son équipe et ses potentiels investisseurs. Leur identité est-elle connue ? Quelles sont leurs expériences et compétences ?

Certains d’entre eux peuvent avoir une forte notoriété ou un historique impressionnant. On peut alors se dire que le projet sera qualitatif et solide. C’est l’effet de halo.

Un NFT de la collection Nakamigos qui passe du prix gratuit à 1500$
La rumeur (aujourd’hui démentie) selon laquelle l’entreprise Yuga Labs serait à l’origine de la collection Nakamigos a suscité un engouement et une forte augmentation des ventes

Cet effet de halo peut se renforcer avec le marketing d’influence vu dans le chapitre précédent : si des créateurs de contenus à la réputation sérieuse investissent dans le projet, pourquoi ne pas faire de même ?

Dans vos recherches, vous allez aussi vous renseigner auprès de la communauté qui parle du projet : forums, groupe Discord officiel. N’hésitez pas à poser des questions, demander des avis. Mais attention au biais de confirmation !

Le biais de confirmation est la tendance à valider les informations qui confirment son opinion, et négliger celles qui peuvent la remettre en cause

Vous trouverez donc des personnes qui ne diront que du bien sur la collection NFT, de son potentiel etc. Ce sont des fans, parfois déjà détenteurs de ces tokens. D’autres seront au contraire très virulent et vont multiplier les critiques. Peut-être ont-elles été déçues par le projet ?

/!\ ATTENTION /!\: Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas prendre en compte les remarques de ceux touchés par le biais de confirmation. On vous recommande d’écouter les arguments de tous les partis et de prendre du recul.

Et si on ajoutait un sentiment d’urgence et de rareté pour pousser à l’acte d’achat ?