Le processus de tokenisation immobilière comprend plusieurs étapes :

  1. Sélection de la propriété : Choisir une propriété appropriée à tokeniser en tenant compte de facteurs tels que la valeur, l’emplacement, les travaux éventuels, la demande locative, le potentiel de revenus et de plus-value.

  2. Évaluation et due diligence : Effectuer une évaluation précise de la propriété et mener une due diligence approfondie pour s’assurer de sa légalité et de sa viabilité.

  3. Création des tokens de sécurité : Émettre des tokens de sécurité sur une blockchain compatible avec les normes telles qu’ERC-20 ou ERC-721.

  4. Distribution des tokens : Distribuer les tokens aux investisseurs en fonction de leur investissement, créant ainsi un pool d’investisseurs propriétaires de parts de la propriété. Il faudra, dans la plupart des cas, faire un KYC (Know Your Customer = justification et validation d’identité) pour investir.

  5. Distribution des gains : en fonction du bien, de l’offre de service du projet (achat, gestion locative, collatérisation, plateforme, revente…), de la structure juridique, du mécanisme financier de rétribution (selon la réglementation en vigueur) et des aléas (vacances locatives, travaux…), le gain espéré peut se situer entre 5 et 8% d’intérêts annuels, voir 10% pour les plus optimistes. 
    Ces rendements se rapprochent de ceux dans l’immobilier classique, mais avec les avantages cités plus haut tout en tenant compte des contraintes à prendre en compte (prochain chapitre)

  6. Négociation et échange : Les investisseurs peuvent négocier et échanger leurs tokens sur des plateformes d’échange, ce qui favorise la liquidité.