Le terme Web 3  (ou Web 3.0), a été inventé dès 2014 par Gavin Wood, l’un des créateurs de la blockchain Ethereum. À l’époque, il présente ça comme une version ouverte et décentralisée d’Internet.

Une solution contre les abus ?

De nombreux scandales et abus ont touché des entreprises comme Facebook ou encore Google, notamment concernant le traitement des données personnelles. Le grand public est de plus en plus éduqué aux risques et abus liés à ces données personnelles. C’est sur ces bases que la vision du Web 3 se développe.

Le Web 3, c’est l’internet de la propriété numérique, c’est aussi un internet plus décentralisé. L’ère Web 3 se veut plus transparente, dans le but d’avoir un meilleur contrôle sur nos données personnelles. Nous devrions avoir le choix ou non de vendre nos données, ainsi que d’en recevoir nous-même la valeur qu’elles représentent aux yeux des annonceurs.

Pourquoi c’est utile ?

Avec le Web 3, les utilisateurs peuvent envoyer de l’argent (ou des informations) sur le Web à quelqu’un d’autre, sans n’avoir besoin d’aucun intermédiaire de confiance, comme une banque, ou le serveur d’une entreprise privée par exemple. Les informations ne sont pas stockées sur un serveur, mais sur une blockchain. Elles sont chiffrées, protégées et seul le propriétaire de la clé privée peut les déchiffrer. Concernant les données personnelles, l’utilisateur pourrait, par exemple, choisir lui-même de revendre ses informations, à qui il veut et pour les utilisations choisies.

En bref, avec le Web 3, les intermédiaires bancaires ou technologiques actuels vont devoir évoluer pour s’adapter à ce nouveau paradigme.

Un Internet décentralisé, c’est aussi un internet libre. Dans un monde dans lequel le Web 3 serait devenu la norme, le seul dirigeant d’un réseau social ne pourrait pas censurer des utilisateurs ou des informations etc. Une certaine censure (garde-fou) serait toujours possible, mais elle serait alors votée par les utilisateurs eux-mêmes, puis mise en place, à travers une DAO (Decentralized Autonomous Organization) par exemple. Une Organisation Autonome Décentralisée est composée des utilisateurs d’un protocole, et c’est elle qui régit les règles, les modifications et évolutions d’un protocole à travers le temps. C’est le pouvoir décisionnaire donné aux utilisateurs. Ce sont eux qui décident en votant, et non plus des décisions unilatérales venues d’en haut.

Le Web 3 fonctionne de manière à ce que chaque utilisateur puisse y accéder depuis son ordinateur, et prendre part à l’écosystème, sans aucune condition. 

le Web 3 connecte tous les utilisateurs entre eux, plus besoin de tiers de confiance

 

Le Web 3 devient une évidence à mesure que les utilisateurs comprennent le modèle économique du Web 2. Que ce soit avec la revente de données, la censure, le contrôle de l’information, le transfert de valeur ou des moyens de paiements, le Web 2 a montré ses limites.

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